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Livre évènement

aux Editions Fayard à partir du 11 Octobre 2006

Publié le 27 septembre 2006

Deux ans d'enquête avec le soutien de l'AFPAP - seule association de lutte contre la maltraitance - aboutissent à ce terrible constat : on tue les vieux.

Cette première véritable enquête étoffée par des centaines d'interviews de médecins et de professionnels de la santé, de familles, d'avocats, de directeurs de maisons de retraite et de directeurs de la DDASS révèle que tout est mis en ouvre pour accélérer leur fin. Les incohérences de l'hospitalisation en éliminent un bon nombre. La prise en charge défaillante aux urgences alimente les grabatisations. L'épreuve des urgences se solde souvent par un décès prématuré : « C'est facile d'envoyer les gens aux urgences, votre père ce n'est pas une urgence ! » dit un urgentiste débordé à la fille d'un vieux monsieur de 88 ans, laissé sans soins sur un brancard. Ce patient non urgent est mort le lendemain de ce diagnostic hâtif. Après les urgences, l'hécatombe continue avec les mauvaises orientations, comme Mathilde, envoyée en dermato alors qu'elle souffre d'un problème cardiaque. Sans parler des euthanasies « tellement courantes, dira un médecin, que pour s'en convaincre il suffit d'aller dans les hôpitaux».

Les vieux qui survivent à l'hôpital se retrouvent dans des maisons de retraite, médicalisées certes, mais totalement inadaptées à leur prise en charge. Abandonnés sans soins dans des établissements sous-dotés en personnel, la moitié des vieux sont dénutris, sous-médicalisés et partout surmédicamentés.

La justice complaisante ne condamne que rarement ces « dysfonctionnements institutionnels ». La vie d'un vieux, au pire, ça vaut deux ans avec sursis. Dans la majorité des cas, les affaires sont classées sans suite par la justice « qui ne tient pas à instruire ce type de dossier », reconnaît un avocat spécialiste du secteur. L'État aux abonnés absents se désengage d'autant plus volontiers du problème qu'il veut privatiser le secteur.
Reste à savoir à qui profite le crime ? Aux grands groupes qui, grâce aux financements de l'État, dégagent des superprofits dans un marché en pleine expansion.


Tendances - Marchés


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