Afin de lutter contre le renoncement aux soins pour raisons financières, le gouvernement s'est engagé, dans le cadre du Plan de lutte contre la pauvreté de janvier 2013, à améliorer la prise en charge des dépenses de santé pour les assurés les plus modestes.
Décidée à cette occasion, la hausse du plafond de la CMU-C et de l'ACS a permis, d'une part, d'étendre la prise en charge d'une complémentaire santé à des dizaines de milliers de nouveaux bénéficiaires en 2013 : ces chiffres devraient doubler en 2014.
D'autre part, la prise en charge des lunettes et des appareils auditifs par la CMU-C est améliorée grâce à plusieurs arrêtés parus aujourd'hui.
300 000 nouveaux bénéficiaires de la CMU-C et 240 000 de l'ACS avec la hausse des plafonds
Le gouvernement s'était engagé à relever le plafond de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et de l'aide à la complémentaire santé (ACS) de 8,3% au 1er juillet 2013. Cet engagement a été tenu. Il porte aujourd'hui ses fruits.
En forte hausse l'année dernière, le nombre de bénéficiaires de la CMU-C et de l'ACS devrait doubler cette année, du fait de cette mesure :
Pour rappel, grâce à l'accord encadrant les dépassements d'honoraires conclu en octobre 2012, les personnes ayant droit à l'ACS ont par ailleurs la garantie d'être soignées aux tarifs de la sécurité sociale, sans dépassement d'honoraires.
Des soins de meilleure qualité et mieux pris en charge pour les bénéficiaires de la CMU-C
Par ailleurs, les soins compris dans la CMU-C sont élargis.
Plusieurs arrêtés publiés aujourd'hui au Journal officiel concrétisent cette mesure :
Ces avancées sont d'autant plus importantes que ces soins, qui restaient souvent à la charge des bénéficiaires de la CMU-C, sont parmi les plus chers : les dépenses d'optique, par exemple, généraient dans près de 40 % des cas un reste à charge, qui s'élevait en moyenne à 165 €.
Grâce à cette double initiative, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, et Ségolène Neuville, Secrétaire d'Etat chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion, améliorent concrètement la couverture des Français les plus modestes et démontrent qu'aujourd'hui, le renoncement aux soins n'est plus une fatalité en France.
(1) Ces chiffres résultent directement de la mesure prise par le gouvernement et non de la hausse du nombre de bénéficiaires liée à la situation économique.
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