Selon des statistiques citées par le Professeur Françoise Forette, Directrice de l'International Longevity Center, la maladie d'Alzheimer représente la cause de 70% des placements en institution, et de 72% des demandes d'allocations d'autonomie. Elle représente aussi l'une des deux causes principales de détérioration intellectuelle, avec les maladies cardio-vasculaires.
Seul un patient sur deux est diagnostiqué et traité en France, et les médicaments substitutifs symptomatiques disponibles sont sous-utilisés.
Les traitements symptomatiques disponibles aujourd'hui améliorent les symptômes de la maladie. Ils présentent une efficacité modérée mais néanmoins significative. Les traitements pharmacologiques à venir ont pour ambition d'arrêter la progression de la maladie voire d'empêcher la constitution des lésions du cerveau, mais ils ne sont encore qu'au stade de la recherche.
Le diagnostic précoce (examens neuropsychologiques et neuroradiologiques, tels que scanners et IRM) reste donc une priorité Il est à réaliser dès les tous premiers symptômes de perte de mémoire.
Avant tout, la prévention pour préserver son capital santé
Les perspectives de prévention portent sur la prise en compte des facteurs de risques. Certains ne sont pas modifiables : l'âge, le sexe (Alzheimer étant plus fréquent chez les femmes que chez les hommes) et les facteurs génétiques mais on peut agir sur le niveau d'éducation et les risques vasculaires. Deux études distinctes ont montré, par exemple, que le traitement de l'hypertension artérielle réduit l'incidence des démences vasculaires et de la maladie d'Alzheimer.
D'autre part, il a été montré que plus le niveau d'éducation est élevé, plus les symptômes apparaissent tard, et qu'un travail à forte exigence intellectuelle aidait à la conservation des performances cognitives.
Il a été également démontré, toujours selon le Professeur Forette, que la promotion de la santé influe sur la progression de la maladie. Ainsi, une nutrition équilibrée, une activité professionnelle ou bénévole, des activités de loisirs et physiques retardent l'apparition de la maladie.
A la pointe de la prévention, le Groupe Prévoir propose un programme personnalisé et inédit pour prévenir la perte d'autonomie et les maladies qui la provoquent, telle que la maladie d'Alzheimer,
Avec la forte conviction que la perte d'autonomie n'est pas une fatalité, le Groupe Prévoir, groupe d'assurance de personnes, se mobilise pour la prévention et l'accompagnement des personnes âgées pour les aider à mieux vieillir.
A l'écoute des nouveaux risques et des besoins des Français, le Groupe Prévoir, en 1996, est parmi les premiers à avoir développé des solutions d'assurance perte d'autonomie.
Aujourd'hui, au delà du soutien financier apporté au moment ou la perte d'autonomie survient, (aménagement de l'habitat, versement mensuel de rentes), l'innovation de l'offre Prévoir réside dans la prévention active au travers d'un accompagnement personnalisé qui consiste à poser les bons diagnostics des risques liés à la maladie et délivrer les conseils pertinents, en amont, de façon à retarder ou minimiser le risque de perte d'autonomie et préserver son bien-être.
Le programme personnalisé d'accompagnement santé prend la forme d'entretiens thématiques, accessibles dès la souscription d'un contrat dépendance, sur les modes de vie (pour rester autonome au quotidien) et sur des thèmes médicaux, dont Alzheimer et les maladies cardio-vasculaires (autres maladies apparentées et invalidantes), les facteurs de risque, leurs conséquences et surtout comment les appréhender et les réduire.
C'est une démarche pédagogique, tant au sens médical que social, qui guide ce programme inédit :
Ce programme est décliné notamment sur la prévention de la maladie d'Alzheimer, à travers l'accompagnement dans la prévention des risques cardiovasculaires, de l'hypertension artérielle et la promotion du maintien d'une activité sociale. Les troubles de la mémoire sont également abordés dans le cadre des entretiens. Si nécessaire, l'infirmière peut orienter l'assuré dans le cadre du parcours de soin.
La Conférence a eu lieu sur le Salon des Séniors le 26 mars 2010 avec les intervenants suivants:
Pr Françoise Forette, ILC
Gérontologue, professeur de médecine interne et de gériatrie à l'université Paris-V, et Directrice de l'International Longevity Center (ILC), Françoise Forette préside le collectif Alzheimer, grande cause nationale et est président d'honneur du conseil scientifique de France-Alzheimer.
Dr Edouard Bidou, Groupe Prévoir
Directeur de l'innovation et du développement du Groupe Prévoir, Edouard Bidou est docteur en médecine, spécialiste de santé publique et titulaire d'un DEA en éthique médicale de l'université Paris V - René Descartes.
Comment faire face quand un proche est atteint de la maladie d'Alzheimer et que son maintien à domicile n’est plus possible ? Découvrez notre moteur de recherche dédié aux structures d'accueil et d'hébergement pour les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer en France. Suivez notre actualité pour mieux comprendre cette maladie qui touche plus de 600 000 personnes en France.