Repenser la fin de vie pour répondre aux défis du vieillissement et de la dépendance.

Parution du livre de Vincent Leclercq, FIN DE VIE, Coll. « Pourquoi les chrétiens ne peuvent pas se taire ».

Publié le 05 avril 2013






La fin de vie constitue un des grands enjeux de société.


Au coeur du débat à venir, une possible évolution de la loi dite Léonetti relative aux droits des malades et à la fin de vie, vers le suicide médicalement assisté.

Le Comité Consultatif National d'Ethique (CCNE) saisi par le Président François Hollande, suite au rapport Sicard, rendra un avis attendu dès la fin du mois de mai.

Le livre de Vincent Leclercq propose d’examiner les enjeux du débat par le biais des pratiques autour de la fin de vie et du vieillissement, révélateurs selon lui de nos visions de l’Homme et de nos choix éthiques.




Ces dernières années, on a assisté à une lutte intense pour repousser sans cesse la mort grâce au progrès médical.
Face à ce qui est perçu par nos contemporains comme le risque d’une dérive vers une fin de vie « surmédicalisée », est apparue une nouvelle revendication : celle de l’euthanasie.
Sur bien des points, le mouvement des soins palliatifs a tenté d’apporter des réponses concrètes à cette double revendication : à la fois refuser l’acharnement thérapeutique et refuser l’euthanasie.
Cependant, alors que les soins palliatifs se sont aujourd’hui largement développés, la revendication d’une acceptation légale de l’euthanasie continue à être entendue régulièrement.
Comment entendre/comprendre la récurrence d’une telle angoisse ?
Les soins palliatifs ont proposé que la fin de vie ne soit pas la fin de la vie, telle qu’elle a été vécue et chérie.
Ils parient sur la continuité et non sur la rupture, sur l’hospitalité et non pas l’exclusion.


Le livre commence par la question du vieillissement et de la dépendance.
Il en énonce ensuite les principaux enjeux pour la démographie, les pratiques médicales et la stabilité économique de notre système de santé.

Le deuxième chapitre souligne le rôle des individus et la responsabilité de la société dans la modification de notre perception trop négative de la vieillesse.
La fin de la vie s’annonce comme un véritable défi sociétal face au déni de la mort.

Le troisième chapitre revient sur la loi Leonetti de 2005 et prend acte de l’évolution du droit français.
Il énonce les nouvelles possibilités données aux patients, aux soignants et à leurs proches de se mettre d’accord sur les pratiques de fin de vie.
L’euthanasie : fausse réponse et vraies questions ?
Pour l’auteur il s’agit de mieux reconnaître les droits des malades et de soulager leurs souffrances sans avoir recours au suicide médicalement assisté ou à l’euthanasie.

Le chapitre suivant rappelle la genèse du mouvement des soins palliatifs et en explique le fonctionnement.
Il expose ce que ce mouvement a transformé dans les pratiques médicales relatives à la fin de vie.
Enfin, il étend à d’autres perspectives de soins cette approche originale et novatrice.

Dans un dernier chapitre, Vincent Leclercq propose un autre regard sur la fin de vie : celle?ci a quelque chose d’unique à nous apprendre.


Vincent LECLERCQ est médecin, ancien consultant à la mission-France de Médecins du Monde, et est également prêtre, assomptionniste et maître de conférences enseignant la bioéthique à l’Institut Catholique de Paris.



À PARAITRE LE 12 AVRIL 2013

  • Fin de vie de Vincent LECLERCQ
  • Coll. « Pourquoi les chrétiens ne peuvent pas se taire »
  • Les Éditions de l’Atelier
  • 14 € – 144 pages – ISBN : 978-2-7082-4224-1




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