Des périodes travaillées à temps partiel au cours de la carrière, avec un salaire mécaniquement plus faible qu'à poste équivalent à temps plein, peuvent se traduire par un montant de pension lui aussi plus faible au moment de la retraite.
Cependant, certains mécanismes de retraite permettent d'atténuer cet effet négatif, voire de le neutraliser dans les régimes de base. Il s'agit notamment, au régime général, des règles de validation de trimestres, de celles de calcul du salaire annuel moyen, ou du minimum contributif. En outre, les périodes de temps partiel faisant suite à la naissance d'un enfant font l'objet d'une prise en compte spécifique dans le calcul de la retraite des salariés du public comme dans celui des salariés du privé.
Selon des simulations sur la base de carrières types, l'impact de périodes à temps partiel est relativement homogène pour les fonctionnaires : par exemple, dix années travaillées à mi-temps diminuent en général le taux de remplacement d'environ 12 %. En revanche, pour les salariés du privé, l'impact peut varier fortement, notamment selon l'emplacement du temps partiel dans la carrière ou le niveau de salaire : pour les cas types étudiés, dix années travaillées à mi-temps peuvent ainsi diminuer le taux de remplacement de 1,9 % à 13,5 %.
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