En France, 2011 constitue une deuxième année de croissance modérée (+2,0 %) avant la stagnation du produit intérieur brut en 2012, dans un contexte de récession de l’Union européenne.
La protection sociale semble moins bien jouer son rôle d’amortisseur économique en Europe, en raison de la durabilité de la crise et de la réduction des dépenses sociales de certains pays pour équilibrer leur budget.
C’est surtout le cas en Grèce, en Italie, en Espagne et aux Pays-Bas.
En France, il n’y a pas d’affaiblissement marqué de ce rôle, même si l’on constate, depuis 2010, un infléchissement de la croissance des dépenses de protection sociale.
Les Français, bien que toujours demandeurs d’une protection sociale de haut niveau, sont de plus en plus préoccupés par la question de la dette.
L’affaiblissement, sensible en 2010, de la dynamique des dépenses de protection sociale se confirme en 2011, dernière année disponible des comptes de la protection sociale.
L’année 2011 apparaît comme une année de meilleure maîtrise des comptes sociaux.
Les prestations restent, en effet, sur un rythme de croissance modéré (+3,0 %).
Parallèlement, les recettes retrouvent une croissance plus rapide que les dépenses (+4,5 %).
Au total, ces évolutions conduisent à une nette amélioration du solde de la protection sociale.
Références de l'étude
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