C’est de la SECURITE DU PATIENT dont il s’agit !
Les infirmiers de bloc opératoires (IBODE) ont remis « officiellement » à la ministre de la Santé, Marisol Touraine, sa carte « Patient » pour la sécurité dans les blocs opératoires [à l’image de la carte de donneur d’organe] lors de sa visite au Salon Infirmier (les 16, 17 et 18 octobre à Paris, Porte de Versailles).
Au moment du passage de la ministre de la Santé sur le « Village Bloc » des IBODE, la présidente de l’Unaibode (Union Nationale des Associations d’Infirmièr(e)s de Bloc Opératoire Diplômé(e)s d’Etat), Madame Brigitte Ludwig a rappelé leurs inquiétudes quant à la sécurité dans les blocs opératoires compte tenu du faible nombre d’IBODE, de la nécessité de former davantage et de régler la problématique du master ainsi que la suppression de l’exercice des 2 ans pour accéder à la formation.
Arguments reçus et entendus par Madame la ministre que l’Unaibode espère enfin annonciateur d’avancement.
Une profession mobilisée
En France, on compte seulement 7.000 IBODE pour plus de 3.000 blocs opératoires.
Ces IBODE sont des infirmiers diplômés qui ont suivi une formation supplémentaire de 18 mois (bientôt 24, si le gouvernement tient ses promesses en donnant l’équivalence d’un Master à ces formations).
Pour pallier à ce manque de personnel et à ce flou législatif, il arrive que dans un hôpital, à la place des IBODE, l’administration accepte que des IDE (infirmiers diplômés non spécialisés) voire, dans certains établissements, des aides-soignants remplacent les infirmiers spécialisés diplômés indispensables.
Pour tenter d’interpeller une nouvelle fois les autorités, les IBODE distribuent cette année sur le Salon une carte « Patient » - à l’image de la carte de donneur d’organe – avec un message clair : « Si je dois être opéré, pour ma sécurité, je veux un IBODE en salle d’opération ». C’est de la SECURITE DU PATIENT dont il s’agit !
L’Unaibode est l’association qui regroupe les associations d’infirmiers de bloc opératoire et défend la qualification des quelques 6.000 IBODE qui exercent en France dans le secteur public et le secteur privé.
Sans eux, il ne peut y avoir de fonctionnement sécuritaire des blocs opératoires.
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