Le secteur associatif s'affole face au risque financier résultant de la probable fin progressive des contrats aidés.
Comment réagir lorsqu'un contrat aidé arrive à échéance, alors que l'avenir du dispositif de financement est incertain. Des Ehpad publics ou associatifs peuvent dénombrer jusqu'à 10 contrats aidés et cela devient le casse-tête pour les directeurs de ces structures.
Combien de contrats aidés financés par l'état (tous secteurs confondus) 293 000 en 2017 , contre 459 000 en 2016 et selon Edouard Philippe moins de 200 000 en 2018.
pour l'AD-PA
L'AD-PA rappelle que tous les économistes s'accordent à dire que le secteur de l'aide aux Personnes Agées, Établissements et Domicile, est l'un des secteurs les plus créateurs d'emploi dans l'avenir ; les divergences entre eux portent uniquement sur le nombre de postes de travail supplémentaires, entre 300 et 800 000.
Actuellement, Pôle Emploi annonce que les emplois aidés qui quittent leur poste ne seront pas remplacés.
L'AD-PA est donc prête aborder toute discussion globale sur ces questions à condition que l'État renonce à un arrêt brutal des emplois aidés, ce qui reviendrait à brutaliser le secteur et donc à brutaliser les Personnes Agées.
pour la Fédération des acteurs de la solidarité
"Réduire aussi brutalement, de 459 000 à 320 000, le nombre de contrats aidés en 2017 et annoncer leur diminution drastique pour 2018 revient à supprimer les perspectives d'insertion de plus de 150 000 personnes et à remettre en cause des activités d'utilité sociale, environnementales ainsi que le bon fonctionnement de nombreux services publics. Dans certains territoires déjà en difficulté, notamment en outre-mer, l'impact social et économique sera désastreux."
pour l'UNML
Suite aux instructions adressées aux Préfets le 11 août dernier concernant la réduction des contrats aidés, l'UNML tient à rappeler l'impérieuse nécessité de maintenir les Emplois d'avenir, à l'aune de la réussite de ce programme. Jean-Patrick Gille, président de l'UNML, a adressé un courrier en ce sens à Edouard Philippe, Premier ministre.
pour le Mouvement Associatif:
« La remise en cause brutale et sans concertation de ce dispositif ne peut que susciter incompréhension et inquiétudes, pour la situation des personnes éloignées de l'emploi, comme pour la capacité de nombreuses associations, comme des collectivités, à continuer à mener dans les prochains mois leurs actions de proximité au service des citoyens. »
Philippe Jahshan, Président du Mouvement associatif
pour Famille de France
La Ministre du Travail, Madame Muriel Pénicaud, a déclaré le 9 août dernier à l'Assemblée nationale que les contrats aidés étaient « coûteux », « pas efficace(s) pour lutter contre le chômage » et « qu'ils ne sont pas un tremplin pour l'insertion professionnelle ».
La décision de supprimer la possibilité pour les associations (hors urgence sanitaire et sociale) d'employer des personnels en contrats aidés a été prise immédiatement.
Familles de France dénonce cette décision brutale, sans concertation et en pleine période de vacances.
"Familles de France, face à cette situation, ne peut se résigner et demande que soient maintenus des moyens lui permettant de jouer son rôle de liant familial et d'amortisseur social auprès des familles."
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