Partenaire de l’Observatoire National de la fin de vie pour cette enquête à laquelle elle a activement participé, l’AD-PA avait invité L. Morin, Coordonnateur de l’Observatoire, à intervenir sur ces questions lors du colloque de l’association au Palais des Congrès de Paris, en avril dernier.
L’AD-PA est ainsi particulièrement attentive à la prise en compte des conditions de fin de vie des personnes âgées, en établissement comme à domicile.
Elle espère que cette enquête soit un premier état des lieux permettant d’engager une véritable réflexion sur le thème de l’accompagnement de fin de vie des personnes âgées.
Elle salue les objectifs annoncés par la Ministre Michèle Delaunay de développer les relations entre établissements et unités de soins palliatifs, ainsi que la formation des médecins coordonnateurs.
Pour autant, même si, comme le rappelle Michèle Delaunay, quelques moyens ont été récemment alloués pour la médicalisation des établissements et la formation des personnels, cette enquête montre une fois encore le retard accumulé par la France dans le secteur de l’aide aux personnes âgées.
En effet, la prise en compte des situations de fin de vie nécessite des professionnels formés et disponibles pour proposer, outre des soins techniques, l’accompagnement relationnel qui s’impose dans ces situations.
Cela suppose donc d’augmenter de façon significative le nombre de personnels pour accompagner dignement et quotidiennement nos aînés en établissement comme à domicile où la question devrait également être considérée.
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