La journée de solidarité a été mise en place en 2004 pour financer une meilleure prise en charge des personnes en perte d'autonomie, après la canicule de 2003.
Les financeurs publics (État et départements) consacrent annuellement plus de 60 milliards d'euros à la compensation de la perte d'autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées. Les recettes de la journée de solidarité couvrent entre 4 et 5 % de ces dépenses. Elles constituent 11 % des recettes du budget de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie.
En 2019, la journée de solidarité devrait permettre de collecter 2,878 milliards d'euros au bénéfice des personnes âgées et des personnes handicapées :
Entre 2004 et 2019, la CSA a rapporté 34,9 milliards d'euros au bénéfice des personnes âgées et des personnes handicapées et la CASA, depuis sa création en 2013, 4,9 milliards d'euros.
Ces recettes contribuent par exemple au financement :
Qu’est-ce que c’est ?
C’est une contribution des salariés et des retraités au financement de la prise en charge des personnes âgées et des personnes handicapées.
Les salariés contribuent avec l’équivalent d’une journée de travail. C’est la contribution solidarité autonomie (CSA).
Les retraités imposables reversent 0,3 % de leurs pensions de retraite et d’invalidité ou de leurs allocations de préretraite. C’est la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA).
Les entreprises fixent librement la date et les modalités de la journée de solidarité :
Depuis 2008, le lundi de Pentecôte, initialement choisi, est à nouveau férié
En 2019, la journée de solidarité devrait rapporter 2 878 millions d’euros pour les personnes âgées et les personnes handicapées
Dépendance et 5éme risque : société et viellissement,accueil et accompagnement des personnes âgées, couverture de la dépendance, enjeux démographiques