Les faits qui se sont produits au sein de l’établissement pour personnes âgées de Gisors, s’ils sont avérés par l’enquête en cours, sont inacceptables et imposent que l’on en recherche tous les éléments afin qu’une telle situation ne se reproduise plus.
L’AD-PA soutient les efforts des Pouvoirs Publics pour que victimes et témoins puissent être écoutés afin que de telles pratiques soient sévèrement sanctionnées.
Un climat sociétal qui dévalorise la personne âgée, a fortiori lorsqu’elle est fragilisée, ne favorise pas le développement du respect, premier rempart contre la maltraitance.
A cet égard, un positionnement fort des Pouvoirs Publics est déterminant pour la place de nos aînés dans la société ainsi que dans la lutte contre toutes les maltraitances, qu’elles soient verbales, psychologiques, financières, physiques ou financière.
Cela implique d’augmenter de façon significative le nombre de personnels à leur service, en établissement et à domicile ; en effet, la bientraitance dépend avant tout du temps passé auprès des personnes et donc du nombre de professionnels ; la création d’une prestation autonomie, tant attendue, sera en cela un véritable acte de bientraitance.
Associations et maison de retraite