Les situations familiales sont de plus en plus diverses et en perpétuelle évolution.
À l’occasion de la sortie de nouveaux résultats de l’enquête Famille et et Logements 2011 (1), l’Insee publie de nouveaux éclairages sur la diversité des familles.
Deux thèmes sont abordés aujourd’hui :
(1) Avec un échantillon de 360 000 adultes répondants en 2011, répartis dans 1400 communes de métropole, l’enquête Famille et Logements permet de décrire plus en détail la diversité des situations familiales. Cette enquête réalisée par l'Insee a bénéficié de l’appui scientifique ou financier de nombreux partenaires : Agence nationale de la recherche (ANR), Atelier parisien d’urbanisme (Apur), Caisses d’allocations familiales d’Île-de-France, Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf), Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (Depp), Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP), Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), Institut d’aménagement et d’urbanisme de la région Île-de-France (IAU-ÎDF), Institut national d'études démographiques (Ined), Mairie de Paris, Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus), Plan urbanisme construction architecture (Puca).
Les familles recomposées
Une publication nationale : un enfant sur 10 vit dans une famille recomposée
En 2011 en France métropolitaine, 1,5 million d'enfants de moins de 18 ans vivent dans 720 000 familles recomposées, c'est-à-dire dans une famille où les enfants ne sont pas tous ceux du couple actuel.
940 000 d’entre eux vivent avec un parent et un beau-parent, le plus souvent avec leur mère et un beau-père.
Les 530 000 restants vivent avec leurs deux parents mais partagent leur quotidien avec des demi-frères ou demi-soeurs.
Au sein des familles recomposées, les plus jeunes enfants sont logiquement plus souvent ceux du couple actuel : avant 4 ans, ils sont 85 % à vivre avec leurs deux parents, contre 10 % à partir de 15 ans.
En cas de recomposition familiale, les enfants peuvent également habiter une partie du temps avec leur autre parent.
Parmi les enfants vivant principalement avec un beau-parent, trois sur dix résident régulièrement chez l’autre parent.
Également, 140 000 enfants vivant avec leurs deux parents en famille traditionnelle partagent leur logement une petite partie du temps avec des demi-frères ou demi-soeurs qui logent principalement ailleurs.
Une publication régionale : à Paris, plus de foyers monoparentaux qu’ailleurs et moins de familles recomposées
A Paris, 32 000 enfants de moins de 25 ans, soit 7 % des enfants parisiens, vivent dans une famille recomposée.
C’est moins que dans le reste de l’Ile-de-France et qu’en province.
La part des enfants vivant en foyer monoparental (25 %) est à l’inverse nettement plus élevée à Paris.
Les enfants de plus de 11 ans se trouvent davantage dans l’une de ces deux configurations familiales à Paris qu’ailleurs.
Comme dans les foyers monoparentaux, la plupart des enfants de familles recomposées vivent avec leur mère.
Les parents de ces deux structures familiales sont moins diplômés et plus exposés au chômage.
Les familles recomposées sont plus présentes dans le parc social à Paris que dans le reste du territoire.
Les grands-parents
Une publication nationale : 15 millions de grands-parents
En 2011, 8,9 millions de grand-mères et 6,2 millions de grands-pères, soit 15,1 millions de grands-parents vivent en France métropolitaine.
Parmi les personnes âgées de 75 ans ou plus, une sur cinq n’est pas devenue grand-parent, soit parce qu’elle n’a pas eu d’enfant (14 %), soit parce que ses enfants n’en ont pas eu (6 %).
Les personnes qui ont eu plusieurs enfants sont toutefois pratiquement assurées d’être grands-parents.
Les femmes deviennent grand-mères à 54 ans en moyenne et les hommes grands-pères à 56 ans.
Après 75 ans les grands-parents ont en moyenne 5,2 petits-enfants.
Le Nord-Pas-de-Calais et la Lorraine sont les régions qui comptent le plus de grands-parents parmi les 75 ans ou plus (85 %),
tandis que l’Île-de-France est celle qui en compte le moins (75 %).
Plus on a de frères et soeurs, plus on a d’enfants puis de petits-enfants.
Enfin, les petits-enfants connaissent plus souvent leurs grand-mères que leurs grand-pères, et plus souvent leurs grandsparents maternels que paternels.
20 éclairages nationaux
Ces données sont présentées à la page suivante.
Plus d'informations sur ces études
Les deux études Insee Première ainsi que la publication régionale Insee Ile-de-France A la page, publiées en octobre, sont toutes téléchargeables sur le site de l'Insee :
20 éclairages régionaux
Dernières publications sur le thème des personnes âgées, de la dépendance, des seniors, du maintien à domicile, des maisons de retraite, des résidences avec services pour les seniors ...