Avoir un logement revient vite cher et beaucoup de ménages n'ont pas forcément le réflexe de faire appel à l'Anah pour obtenir des aides afin de rénover leur foyer.
Vous pouvez obtenir des aides à la seule condition d'habiter votre logement pendant 6 ans comme résidence principale. Afin de pouvoir bénéficier des aides de l'Anah pour financer vos travaux, vous devez entrer dans les catégories de ménages aux ressources modestes ou très modestes. Pour savoir si vous faites partie d'une des deux catégories, consultez le site de l'Anah. Vous pouvez également obtenir l'Aide Habiter Mieux qui est une aide financière pour la réalisation de travaux de rénovation thermique. Ainsi, vous pourrez chauffer mieux et diminuer le montant de vos factures. L'Anah représente une aide de 35 à 50% du montant total des travaux pour un montant minimum de 3 000 euros au titre des « investissements d'avenir » ainsi qu'une aide complémentaire qui peut être accordée par le Conseil Général, la mairie ou encore la communauté de commune. D'autres subventions de l'Anah sont complétées par les collectivités locales. Pour savoir si vote ville en fait partie, vous pouvez consulter le site de l'ADIL, mais aussi les organismes comme la CAF.
Quant aux aides fiscales, vous pourrez prétendre au crédit d'impôt développement durable, mais aussi à l'éco-prêt à taux zéro (aussi nommé éco-PTZ) qui vous permet d'emprunter jusqu'à 30 000 euros afin de financer les travaux d'amélioration énergétique.
Si vous possédez un logement pour la location et que vous souhaitiez y réaliser quelques travaux, l'Anah peut vous proposer différents types d'aides et d'avantages fiscaux. En effet, l'Anah soutien les projets de travaux lourds afin de réhabiliter une logement et des projets de travaux d'amélioration. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre mairie, du Conseil Général et du Conseil Régional pour savoir si vous pourriez obtenir des subventions complémentaires. Vous pouvez également espérer obtenir une aide de solidarité écologique du programme Habiter Mieux si vous avez un projet de travaux générant un gain de performance énergétique de 35% minimum pour lequel vous seront attribués 2 000 euros.
Pour ce qui est des aides fiscales, vous pourrez prétendre aux mêmes que les propriétaires occupants, à savoir le crédit d'impôt développement durable et l'éco-prêt à taux zéro. D'autant plus que suite à la convention de location conclue avec l'Anah, vous allez pouvoir bénéficier d'une déduction fiscale sur vos revenus fonciers bruts (30% dans le cas d'une convention à loyer intermédiaire, et 60% dans le cas d'une convention à loyer social ou très social). Sachez également qu'il existe un dispositif d'inermédiation locative dont la déduction fiscale peut être de 70%, notamment si le logement est situé en zone tendue ou loué à un organisme privé ou public en vue d'une sous-location pour des personnes défavorisées.
L'Anah peut accorder des subventions au syndicat des copropriétaires lorsque des travaux sont envisagés dans les parties communes et les équipements communs de votre immeuble. Cette aide est prioritaire pour les copropriétés en difficulté, mais si le syndicat ne peut bénéficier de ces aides, vous le pouvez à titre personnel si vous êtes un copropriétaire occupant ou bailleur. Dans le cas de plusieurs copropriétaires éligibles, vous pouvez faire une demande en commun. Vous pourrez alors vous tourner vers l'aide Habiter Mieux si les travaux ont pour but de permettre un gain de performance énergétique de 35% minimum.
Aurélie JULIEN
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