Cette enquête, réalisée dans 15 pays auprès de plus de 15 000 personnes, met notamment en évidence les éléments suivants:
- Les stratégies à court terme mises en place par les ménages pour faire face à la récession, qui créent par ailleurs un sérieux déficit d'épargne à long terme pour les retraites: 92% des familles ont modifié certains éléments de leurs finances.
- Un déficit persistant de planification des retraites, bien que les individus soient conscients de l'allongement de leur espérance de vie: 13% seulement des personnes interrogées se sentent très bien préparées pour leur retraite.
- Un phénomène exacerbé par le déficit de compréhension des mécanismes financiers, de formation et de conseil: près de 9 personnes sur 10 se sentent insuffisamment préparées pour leur retraite.
Beaucoup de Français considèrent la retraite comme une période d’opportunité, mais il est intéressant d’examiner la façon dont les familles françaises prévoient de financer cette période de leur vie. L’étude montre que les Français devront de plus en plus assurer eux-mêmes le financement de leur retraite, et nous avons analysé leur réaction face à ces nouvelles responsabilités. Le présent rapport identifie également le « déficit de préparation » qui prévaut à l’heure actuelle: la grande majorité des Français estiment qu’ils font trop peu actuellement pour préparer activement une retraite confortable.
Tendances démographiques en France
La France – de même que la plupart des pays du monde – est confrontée au problème du vieillissement de sa population. Vers 2010, le nombre d’adultes dépendants en France dépassera pour la première fois le nombre d’enfants dépendants.
En 2000 la tranche d’âge la plus importante était celle des 25-30 ans. Toutefois, en 2050, la tranche d’âge la plus significative sera celle des personnes âgées de 50 ans et plus. Il semble donc qu’à l’avenir, la population âgée sera beaucoup plus importante qu’aujourd'hui, ce qui pose un grand nombre de questions aux gouvernements et aux individus sur le financement des retraites.
Les trois piliers des retraites
La Banque mondiale a défini un nouveau modèle de financement des régimes de retraite reposant sur trois piliers: régime public, régime professionnel et régime individuel. Chacun de ces piliers a un degré d’importance différent selon le pays, mais ils représentent ensemble la totalité de la couverture de retraite de chaque pays. En France, l’Etat a joué un rôle important dans les régimes de retraite et c’est sans doute une des raisons qui expliquent que les Français ont longtemps préféré les produits d’épargne à court terme. Toutefois, les réformes effectuées en 2004 ont réajusté cet aspect, avec l’introduction de nouveaux produits d’épargne retraite ‘personnalisés’. Les résultats de l'enquête montrent que les Français, plus que les habitants de beaucoup d’autres pays, ont assimilé la nécessité de se constituer une épargne individuelle. Toutefois, la constitution d’une épargne pour la retraite est considérée comme un motif moins déterminant (à 18 %) qu’ailleurs dans le monde (23 %).
Relever le défi démographique: la voie vers la réforme des retraites
Les Français donnent la préférence à l’approche volontaire parmi tous les modes de financement de la retraite ; près d’un tiers (32 %) des personnes interrogées sont favorables à des mesures d’encouragement à travers de nouvelles réductions d’impôt sur l’épargne à long terme. Il est possible que cette préférence pour les réductions d’impôt mette en évidence que beaucoup de Français ont pris conscience du fait qu’ils sont désormais responsables d’assurer leur revenu au moment de la retraite et qu’ils considèrent le gouvernement davantage comme un « facilitateur ».
Les conditions d’une planification réussie de la retraite
Comme dans tous les pays pris en compte dans notre rapport de 2009, on observe un déficit de préparation majeur en France. Cette situation traduit peut-être la transition vers une épargne et des régimes de retraite personnalisés, ce qui accroît l’incertitude sur le niveau des ressources au moment de la retraite. Fait alarmant, notre rapport révèle que 85 % des personnes ne savent pas à quel montant s’élèveront leurs revenus pendant leur retraite. À l’heure actuelle, 15 % seulement des Français estiment qu’ils ont bien préparé leur retraite.
Ce sentiment d’impréparation des Français est lié en partie au fait qu’ils ne disposent pas des connaissances nécessaires à la compréhension de leurs finances à long terme. 43 % des personnes interrogées avaient une excellente compréhension de leurs finances à court terme, et 23 % seulement étaient confiants au sujet de leurs finances à long terme.
Le déficit de préparation
Ce manque de compréhension des finances personnelles en France signifie peut-être que le « déficit de préparation » est lié à l’absence d’accès à un conseil financier. 66 % des Français de notre échantillon n’ont jamais eu accès à une formation d’ordre général dans le domaine financier, tandis que 46 % n’ont jamais eu accès à un conseil financier professionnel. Or, compte tenu des responsabilités auxquelles sont désormais confrontés les individus dans la planification de leur retraite, ce déficit de formation et de conseil dans le domaine financier pourrait devenir un obstacle majeur. Même si la France se place à l’avant-garde au niveau international dans la mise en place de programmes de formation dans le domaine financier, il est essentiel pour les Français de mieux comprendre leurs finances de façon à planifier leur retraite de manière adéquate.
La crise économique
Au cours des 18 derniers mois, la crise économique a eu un impact significatif sur les finances des Français ainsi que sur leurs attitudes. Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit que la France restera en récession tout au long de l’année 2009 et sur la majeure partie de 2010. De fait, une grande partie des Français que nous avons interrogés partageaient ce point de vue. Toutefois, les Français – de même que dans les autres pays développées – sont généralement moins optimistes que la moyenne mondiale: 15 % seulement des Français estiment que la crise durera moins de 12 mois contre 43 % qui pensent qu’elle durera plus de 2 ans.
Beaucoup de Français estiment que la crise continuera à les affecter longtemps après que l’économie française aura commencé de sortir de la récession. Ce phénomène traduit peut-être la crainte d’effets rémanents sur les perspectives d’emploi ou sur les rendements sur leur épargne et placements. Lorsqu’on examine les stratégies de survies adoptées par les familles françaises pour faire face à la crise, il ressort clairement que les Français s’efforcent de créer un « matelas » d’épargne en réduisant leurs dépenses aussi bien pour les postes lourds que pour les petits achats, et qu’ils ont également entrepris de rembourser leurs crédits. Notre enquête révèle également que 1 personne sur 10 en France a soit réduit ses cotisations, soit cessé de cotiser pour sa retraite. 8 % indiquent qu’ils consulteront un conseiller financier pour les aider à comprendre les choix qu’ils doivent faire.
Conclusion
De même que la plupart des pays, la société française est confrontée au vieillissement de sa population. En réaction à cette évolution, les individus assument une part croissante de responsabilité pour le financement de leur retraite. Tout au long de cette décennie, la France a pris une série de mesures pour mettre en place les produits d’épargne retraite nécessaires. Toutefois, le pays doit encore relever le défi consistant à améliorer l’accès à la formation et au conseil dans le domaine financier en vue de donner aux ménages français les moyens de mieux comprendre leurs finances à plus long terme et de les planifier.
La crise économique actuelle contraint les ménages français à mettre en place des stratégies de survie, même si les Français sont moins nombreux que dans les autres économies développées à avoir changé leurs finances. La plupart des mutations envisagées à ce jour se concentrent sur un changement des habitudes de consommation – les familles françaises réduisent leurs dépenses – même si l’intérêt croissant porté à la planification financière dans le contexte actuel de crise implique peut-être que les Français économisent simplement davantage pour le court terme. La réduction de la dette et la réduction de la couverture d’assurance sont moins problématiques en France qu’ailleurs.
LES « MENAGES EN RECESSION » A TRAVERS LE MONDE ADOPTENT UNE STRATEGIE DE SURVIE À COURT TERME
LA CRISE ÉCONOMIQUE MONDIALE contraint les gens à adopter des stratégies de survie à court terme au détriment des considérations à long terme, comme le montre cette étude menée au niveau mondial.
Le 5ème rapport de HSBC sur l’Avenir des retraites, "Il est temps de se préparer", donne un aperçu de la manière dont les individus font face à la crise économique au niveau mondial. Ce rapport a permis d’identifier un groupe distinct de personnes au niveau mondial, les « ménages en récession », qui ont pris les initiatives suivantes:
- Revoir l’organisation de leurs finances pour surmonter la crise économique, ce qui les conduit à moins utiliser leurs cartes de crédit, à utiliser leur épargne pour payer leurs factures et à cesser complètement d’épargner.
- Donner la priorité à la protection de leur patrimoine plutôt que d’assurer leur sécurité à plus long terme au moment de la retraite : 6 % des personnes seulement ont l’intention de souscrire à une assurance perte de revenus au cours des 12 prochains mois, contre 16 % de personnes souhaitant souscrire à une assurance habitation.
- Adopter des stratégies de survie à court terme en gérant les questions qu’elles peuvent comprendre plus facilement que les considérations financières à plus long terme.
- Réduire leurs cotisations de retraite, reculer l’âge du départ à la retraite et réévaluer leurs besoins en assurance.
Dans le cadre de l’étude, 15 000 personnes dans 15 pays ont été interrogées afin de connaître leur sentiment sur la durée de la crise économique. Quatre personnes sur dix prévoient que la crise économique se prolongera au-delà du premier semestre 2010, et 5 % seulement pensent qu’elle sera terminée avant Noël.
La quasi-totalité (92 %) des personnes interrogées ont revu l’organisation de leurs finances en vue de surmonter la crise économique. En particulier:
- 22 % des personnes interrogées donnent la priorité à la réduction de leur endettement.
- 18 % ont utilisé leur épargne pour rembourser leurs dettes.
- 18 % affirment que le remboursement de leurs dettes a un impact sur leur épargne à long terme.
- 20 % ont cessé d'utiliser leurs cartes de crédit.
L’étude montre également que dans ce contexte de crise les sondés sont prêts à réduire leurs dépenses consacrées aux loisirs (restaurant / sorties / achats de vêtements) dans 42% des cas, et dans 38 % des sondés, leurs dépenses ponctuelles pour des postes lourds tels qu’une voiture ou des vacances. Il est préoccupant de constater que cette crise a un impact sur le degré de préparation des personnes pour leur retraite et sur les attentes à long terme:
- 19 % seulement des personnes interrogées prendront leur retraite comme prévu.
- 17 % considèrent que la gestion de leurs finances dans le contexte de crise exige la réduction de leurs cotisations de retraite ou l’arrêt total des versements aux régimes de retraite.
- 11 % ont complètement cessé d’épargner pour leur retraite en raison de la crise.
- 9 % ont décidé de reculer leur départ à la retraite.
- 14 % envisagent de réduire leurs couvertures assurantielles.
L’étude a également analysé l’opinion des personnes interrogées sur la durée de la crise économique. Les résultats suivants ressortent:
- 40 % des personnes interrogées prévoient que la crise durera entre un et deux ans.
- Un autre tiers (32 %) prévoit qu’elle durera plus de deux ans.
- 5 % seulement estiment qu’elle sera terminée dans moins de six mois.
Stephen Green, Président du Groupe HSBC, a fait la déclaration suivante: « Cette année, le rapport sur l’Avenir des retraites est marqué par les incertitudes économiques, la crise se traduisant par une difficulté accrue pour les personnes face à des responsabilités financières de plus en plus importantes.
Les « ménages en récession » se focalisent sur les questions purement pratiques à court terme dont ils ont une meilleure maîtrise, au détriment des considérations à long terme telles que leurs besoins probables au moment de la retraite.
« Compte tenu de l’augmentation des risques à long terme que fait peser la crise économique sur les familles, il importe de les encourager à comprendre ces risques et à les gérer de manière efficace ».LA CRISE ÉCONOMIQUE RÉVÈLE LES CRAINTES DES FEMMES
LA CRISE ÉCONOMIQUE met en évidence les craintes éprouvées par les ménages du fait de leur manque de préparation pour la retraite.
Le rapport HSBC montre que seulement 15 % des hommes et 11 % des femmes estiment être bien préparés pour leur retraite.
Il est préoccupant de constater que les femmes sont plus nombreuses à affirmer qu’elles n’ont pris aucune disposition pour leur retraite (16 %) qu’à déclarer être bien préparées. Quant aux hommes, ils affichent un score légèrement plus élevé à 12 %. Par ailleurs, la grande majorité des personnes interrogées, à savoir 88 % des femmes et 84 % des hommes, n’ont aucune idée du revenu qu’elles percevront au moment du départ à la retraite.
Ce rapport publié tous les ans par HSBC Insurance indique également que près de la moitié des personnes interrogées (43 %) n’a jamais reçu de formation dans le domaine financier, et que 48 % des femmes et 47 % des hommes ne se sont jamais adressés à un conseiller professionnel.
C’est peut-être en partie pour cela que lorsqu’on les interroge sur leurs finances à court terme, plus de la moitié des personnes interrogées (55 %) affirment qu’elles ne les comprennent pas. Pour les finances à long terme, cette proportion est plus faible encore: 29 % seulement des hommes et 25 % des femmes affirment les comprendre.
L’appréhension causée par ce déficit de préparation et par cette méconnaissance du niveau probable de leurs ressources au moment de la retraite est plus grande chez les femmes. Ce phénomène transparaît peut-être également dans la manière dont elles organisent leurs finances et leur épargne retraite.
L'étude montre en effet que lorsqu’ils vivent en couple, les hommes (27 %) sont près de deux fois plus nombreux que les femmes (15 %) à assumer seuls la responsabilité de leur retraite. Parallèlement, les femmes (8 %) sont près de trois fois plus nombreuses que les hommes (3 %) à s’en remettre entièrement à leur partenaire pour assurer la gestion des finances à long terme.
Cette enquête met également en évidence les incertitudes des ménages sur la durée de la crise économique:
- 24 % des personnes interrogées estiment que la crise économique mondiale sera terminée dans les neuf mois à venir.
- 40 % prévoient que la crise durera de un à deux ans.
- 19 % considèrent qu’elle durera deux à trois ans.
Toutefois, en raison peut-être de la manière dont elles organisent leurs finances, les femmes s’attendent à ce que les effets de la crise économique se fassent ressentir plus longtemps que ne le prévoient les hommes:
- 18 % des femmes prévoient que les conséquences de la crise disparaîtront dans les 12 mois à venir, contre 22 % des hommes.
- 20 % des femmes estiment que l’impact de la crise se fera ressentir pendant au moins trois ans, contre 14 % chez les hommes.
Le fait que les femmes se sentent plus vulnérables aux effets de la crise économique s’explique peut-être également par l’impact immédiat de la crise sur leurs dépenses:
- 40 % des femmes ont réduit leurs achats de biens et de services, contre 36 % des hommes.
- 47 % des femmes prévoient de réduire les dépenses liées à leur vie sociale, contre 37 % des hommes.
Clive Bannister, Directeur des Assurances du Groupe HSBC, a formulé le commentaire suivant: « Cette enquête montre que, à cause du faible degré de préparation et du manque de compréhension des finances à long terme, l’anxiété liée à la crise économique se fait ressentir dans la réflexion des personnes à long terme, ainsi que dans leurs affaires courantes. « Les chiffres sur le manque de formation et d’accès au conseil dans le domaine financier montrent la réelle nécessité d’agir pour combler ces lacunes, dans la mesure notamment où les individus doivent de plus en plus prendre eux-mêmes leurs dispositions pour assumer la responsabilité de la retraite ».
LE MANQUE DE PREPARATION DU MONDE FACE A LA « CRISE EN GESTATION » QUI MENACE LES RETRAITES
L' enquête mondiale met en évidence la convergence d’une série d’éléments à la fois démographiques, individuels et financiers qui réunissent les conditions d’une « CRISE EN GESTATION » qui menace les plans de retraite actuels, à moins de s’y préparer dès à présent de manière adéquate.
Le 5ème rapport HSBC met en évidence les éléments suivants:
- Les stratégies de survie à court terme mises en place par les ménages pour faire face à la récession créent un sérieux déficit d’épargne à long terme pour les retraites.
- On observe un déficit persistant de planification des retraites, bien que les individus soient conscients de l’allongement de leur espérance de vie.
- Ce phénomène se trouve exacerbé par le déficit de compréhension des mécanismes financiers, de formation et de conseil dans le domaine financier.
- Les ménages sont davantage soucieux de protéger leurs biens à court terme que de s’assurer un degré suffisant de sécurité financière au moment de la retraite.
Conséquence de tous ces facteurs, les individus rencontreront souvent des difficultés financières pendant leur retraite, à moins qu’ils n’entreprennent de toute urgence de revoir leurs priorités et qu’ils ne commencent à planifier l’avenir.
Stephen Green, Président du Groupe HSBC, a fait la déclaration suivante: « La planification des retraites est confrontée à un cataclysme en gestation, lié au vieillissement de la population, à la baisse de la valorisation des fonds de pension, à la chute de la contribution de l’Etat et de l’employeur et à la crise économique qui contraint les ménages à effectuer des choix financiers difficiles ».
Le déficit de préparation
L’étude a identifié un « déficit de préparation » dans la manière dont les individus planifient leurs retraites à travers le monde. De fait, près de 9 personnes sur 10 se sentent insuffisamment préparées pour leur retraite.
Les éléments suivants sont mis en évidence:
- 13 % seulement des personnes interrogées se sentent très bien préparées pour leur retraite.
- 86 % n’ont aucune idée du revenu qu’elles percevront au moment du départ à la retraite.
- Un quart seulement d’entre elles (27 %) estiment parfaitement mesurer les enjeux financiers de leur existence à long terme.
- Près de la moitié des personnes de notre échantillon (43 %) ont pris certaines dispositions, mais elles reconnaissent qu’elles ne savent pas quels revenus elles percevront au moment de leur retraite.
- 14 % n’ont pris absolument aucune disposition pour leur retraite.
Stephen Green poursuit: « Compte tenu de ce « déficit de préparation », les familles ont besoin d’être mieux soutenues et orientées afin d’être en mesure de gérer leurs finances de manière plus efficace, non pas simplement dans les écoles et les universités, mais à travers des « interlocuteurs de confiance » qui leur fournissent un conseil financier professionnel. « A condition de s’être préparé de manière adéquate pour le long terme, l’allongement de l’espérance de vie peut constituer une opportunité magnifique pour de nombreuses personnes. Toutefois, il est dès à présent nécessaire d’envisager sérieusement de revoir à la hausse les cotisations de retraite afin de renforcer la perspective d’une retraite confortable. Tout atermoiement risquerait d’avoir un coût très élevé. »
L’émergence d’un « déficit de conseil »
L’étude révèle également l’émergence d’un « déficit de conseil » lié à la fois à un manque de préparation et à une insuffisance de formation et d’orientation dans le domaine financier:
- 43 % des personnes interrogées n’ont jamais eu accès à aucun type de formation dans le domaine financier.
- Et 29 % se sentent également « assez mal préparées » pour leur retraite.
- Près de la moitié d’entre elles (47 %) n’ont jamais eu accès à aucun conseil professionnel sous aucune forme.
Clive Bannister, Directeur de HSBC Insurance, a déclaré: « Le rapport que nous publions cette année sur l’Avenir des retraites montre que les gens ont besoin d’un conseil financier accru et de meilleure qualité pour survivre à la crise tout en prenant les bonnes décisions financières pour le long terme. »
Traverser la crise sans dommages – protéger ses biens plutôt que sa retraite ?
Les individus accordent moins d’importance aux considérations à long terme telles que leurs besoins probables au moment de la retraite, et se concentrent plutôt sur des aspects purement pratiques à court terme qu’ils comprennent mieux, comme le révèle le rapport.
Les polices d’assurance IARD – principalement l’assurance automobile, l’assurance voyage et l’assurance habitation, et même l’assurance animal domestique – sont prioritaires sur la protection de la santé et des revenus à long terme, même lorsque la sécurité de l’emploi est en jeu.
Malgré les incertitudes sur l’évolution de la conjoncture économique mondiale, 6 % seulement des personnes interrogées ont l’intention de souscrire à une police de protection des revenus au cours des 12 prochains mois, alors que 16 % des personnes pensent souscrire à une assurance habitation. Le rapport montre que la crise économique a eu un certain nombre de conséquences:
- 92 % des familles ont modifié certains éléments de leurs finances.
- 19 % seulement des personnes ne changeront pas leurs projets de départ à la retraite.
- 17 % ont décidé de réduire leur épargne retraite ou ont totalement cessé d’épargner pour leur retraite.
- 18 % ont utilisé leur épargne pour rembourser leurs crédits.
- 9 % prévoient de retarder leur départ à la retraite .
Mark Twigg, Directeur au cabinet de conseil financier Cicero Consulting, qui a effectué cette enquête pour HSBC Insurance, a déclaré: « L’étude Il est temps de se préparer montre que les individus connaissent mal les besoins à long terme liés à leur retraite. Ils sont moins bien formés ou sensibilisés pour comprendre ces besoins et pour prendre les dispositions nécessaires pour satisfaire leurs besoins à court terme.
« A l’heure où un « cataclysme économique en gestation » menace le monde, il importe d’encourager les ménages à comprendre et à gérer efficacement les risques qui les menacent à long terme. La responsabilité de ces risques incombe de plus en plus aux individus eux-mêmes, mais les établissements financiers doivent assurément poursuivre et capitaliser sur leurs efforts pour les former et pour les informer».
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