Le rapport de Caroline Cayeux sur l’action sociale locale, remis au Premier Ministre le 5 mai dernier, a suscité l’intérêt de l’Union nationale des CCAS-CIAS qui salue la volonté de l’élue de Beauvais de vanter les mérites de son centre communal d’action sociale.
L’UNCCAS regrette néanmoins de n’avoir été aucunement associée à la démarche. Elle rappelle que ce rapport, qui n’engage que son auteur, ne saurait refléter la position de l’Union nationale.
L’UNCCAS, dont les 3700 adhérents couvrent les besoins de 42 millions de citoyens, est elle-même particulièrement engagée dans le renforcement de l’efficacité de l’action sociale publique de proximité . En témoignent les propositions contenues dans son récent Livre blanc de l’action sociale territoriale ou sa participation au groupe de travail de la sénatrice Desmarescaux sur les aides sociales locales.
En tant que représentant national des élus communaux chargés des affaires sociales, l’UNCCAS se montre plutôt réservée sur la proposition de Caroline Cayeux de "droit opposable à la solidarité locale" . Une proposition qu’elle juge peu réaliste. L’UNCCAS ne partage pas non plus la vision proposée par l’auteur des relations entre CCAS-CIAS et conseils généraux. Elle estime que ces relations sont davantage fondées sur le partenariat nécessaire que sur la concurrence.
L’UNCCAS soutient en revanche l’idée de développer l’action sociale au niveau intercommunal , notamment via la création de centres intercommunaux d’action sociale. Elle rappelle néanmoins que cette création doit procéder d’une démarche volontaire et concertée des élus locaux.
Le développement de l’intercommunalité sociale ou la contractualisation avec les conseils généraux figurent parmi les propositions du Livre blanc de l’action sociale territoriale de l’UNCCAS , voté à l’unanimité de son conseil d’administration. Bien entendu, nous restons à la disposition de Caroline Cayeux pour confronter plus avant nos points de vue afin que progresse l’action sociale territoriale dans son ensemble.
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