Vaccination : êtes-vous à jour ?
Rougeole, varicelle, coqueluche, tétanos… chacun peut être exposé au cours de sa vie à des maladies infectieuses.
La vaccination protège efficacement et durablement contre ces maladies, à condition d’effectuer les mises à jour.
Se faire vacciner, c’est aussi protéger sa famille et ses proches.
Afin d’informer et de mobiliser les Français et les professionnels de santé autour de la vaccination, le ministère des Affaires sociales et de la Santé et l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) organisent, du 20 au 27 avril 2013, la Semaine européenne de la vaccination.
Une occasion de s’informer et se faire vacciner près de chez soi
La Semaine européenne de la vaccination est organisée à l’initiative de l’Organisation Mondiale de la Santé.
Elle se déroule simultanément dans près de 200 pays.
Cet événement a pour objectif d’aider les Français à mieux comprendre les bénéfices, aussi bien individuels que collectifs, de la vaccination.
Elle est également l’occasion pour chacun de faire le point sur ses vaccins, en faisant vérifier son carnet de santé ou son carnet de vaccination par son médecin, son pharmacien, sa sage-femme... et de les mettre à jour si nécessaire, au vu du nouveau calendrier vaccinal simplifié
Se faire vacciner et être à jour de ses vaccinations, c’est important.
En effet, pour se protéger contre les maladies infectieuses et protéger les autres - famille, proches, personnes fragiles (nourrissons, personnes âgées, etc.) - il faut avoir reçu les vaccins recommandés en fonction de son âge et de ses risques, avec le bon nombre de doses.
Tous mobilisés pour la Semaine européenne de la vaccination
Pour cette Semaine, les agences régionales de santé (ARS) pilotent de nombreuses actions dans toutes les régions françaises.
Pour aider les professionnels de santé à mettre à jour leurs connaissances et pour informer la population (petits et grands) sur l’importance de la vaccination, plusieurs événements sont organisés, notamment sous formes d’expositions, de conférences ou, de manière plus ludique, sous forme de jeux.
En parallèle, des séances de vaccinations gratuites sont organisées, soit dans des locaux mis en place pour l’occasion, soit dans des centres de vaccination dont les horaires ont été spécifiquement aménagés.
De nombreux acteurs se mobilisent au cours de la Semaine européenne de la vaccination : professionnels de santé (médecins, pédiatres, pharmaciens, sages-femmes, infirmières, etc.), éducation nationale, établissements de santé, municipalités, caisses d’assurance maladie, mutuelles, centres de protection maternelle et infantile, associations, etc.
En 2013, le nouveau calendrier des vaccinations est plus simple
Pour cette 7ème édition, un nouveau calendrier des vaccinations est publié.
Il est plus simple : moins d’injections pour tout le monde et des rendez-vous vaccinaux à âge fixe, à 25, 45 et 65 ans, puis à 75, 85, 95 ans.
Cette simplification permettra des mises à jour plus faciles et une meilleure protection vaccinale :
Pour plus d’informations sur
Une semaine pour la vaccination du 20 au 27 avril 2013
Une opportunité pour vérifier ses vaccinations et se faire vacciner ?
A l'initiative de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la Semaine européenne de la vaccination se déroule du 20 au 27 avril 2013 dans près de 200 pays dans le monde, dont la totalité des pays d'Europe. Pour la 7ème année consécutive, la France participe à cette initiative. Le ministère des Affaires sociales et de la Santé et l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) coordonnent conjointement l'événement au niveau national et, dans les 26 régions, les agences régionales de santé (ARS) pilotent de nombreuses actions mises en oeuvre sur le terrain.
Cette Semaine a pour objectif de rappeler les principaux enjeux de prévention liés à la vaccination, ainsi que la nécessité de se faire vacciner et de faire les rappels ou les rattrapages de vaccins.
La vaccination joue un rôle primordial dans la lutte contre les maladies infectieuses.
Par l'augmentation du taux de couverture vaccinale, (proportion de personnes vaccinées dans la population), il est en effet possible de contrôler une maladie : on réduit sa transmission et on réduit le risque d'épidémie ; certaines maladies peuvent être éliminées voire éradiquées.
La Semaine européenne de la vaccination est aussi une occasion de faire le point sur ses vaccins, de faire vérifier son carnet de santé ou son carnet de vaccination et de poser toutes les questions aux professionnels de santé.
En 2013, un nouveau calendrier des vaccinations est publié.
Il a été simplifié : moins d'injections pour les petits, et des rendez-vous moins fréquents pour les adultes et à âges fixes (25, 45, et 65 ans puis 75, 85 ans...).
Profitez de la Semaine de la vaccination pour faire le point avec votre médecin ou votre pharmacien.
Pour plus d'informations, consultez le site internet dédié à la Semaine européenne de la vaccination : www.semaine-vaccination.fr
Des actions sur l'ensemble du territoire : informer les petits et les grands pour faire de la vaccination un réflexe de prévention
Dans les régions, de nombreuses actions sont mises en place pour informer et encourager les Français à vérifier leur carnet de vaccination et à mettre à jour leurs vaccinations : expositions, stands d'information, prospectus, affiches, conférences et débats, jeux, séances de vaccination...
Les professionnels de santé sont également mobilisés : courriers d'information, affiches, conférences... sont créés à leur intention.
Dans chacune des régions, de nombreux acteurs s'associent aux agences régionales de santé (ARS), afin de faire vivre la Semaine européenne de la vaccination au plus près de la population et des professionnels de santé, notamment :
L'Inpes met à disposition des 26 régions divers outils : dossiers documentaires, résultats d'enquêtes, documents sur les vaccinations qu'il édite (notamment le « Guide des vaccinations »).
En 2012, près de 1 350 000 documents ont été diffusés.
Un nouveau calendrier des vaccinations :
plus de simplicité pour une meilleure protection
Le calendrier des vaccinations 2013 introduit une simplification importante de la vaccination pour tous : nourrissons, enfants, adolescents et adultes.
Ce calendrier a été rendu public par la ministre des Affaires sociales et de la Santé après avis du Haut conseil de la santé publique (HCSP).
Moins d'injections pour tout le monde : nourrissons, enfants, adolescents et adultes
Pour les adultes, des rendez-vous vaccinaux à âge fixe
Chaque adulte aura désormais un rendez-vous vaccinal à 25, 45 et 65 ans, puis à 75 ans, 85 ans...
Pourquoi simplifier le calendrier des vaccinations ?
Pour optimiser le nombre de doses de vaccins, en tenant compte de l'évolution des connaissances et garantir ainsi une protection optimale.
Cette simplification du calendrier des vaccinations sera aussi plus facile à mémoriser pour les professionnels de santé et le public.
Concrètement, qu'est-ce que ça change ?
Chez les nourrissons
Pour la vaccination contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche et la méningite à Haemophilus influenzae de type B (DTCaPHib) associé ou pas avec la vaccination contre l'hépatite B, le nouveau schéma de primovaccination est de 2 doses espacées de deux mois (2 mois, 4 mois et un rappel à l'âge de 11 mois) au lieu de 3 doses et rappel à 16-18 mois auparavant.
Chez les enfants
Un rappel de vaccin contre la coqueluche est ajouté à l'âge de 6 ans.
En effet, les données récentes évoquent une durée de protection plus courte avec le vaccin coquelucheux acellulaire actuel qu'avec le vaccin entier (qui n'est plus commercialisé depuis 2006 pour des raisons de tolérance).
L'âge auquel peut débuter la vaccination des jeunes filles contre le HPV est avancé dès l'âge de 11 ans pour une meilleure protection immunitaire.
Le rappel de vaccination diphtérie, tétanos, polio (dTP) qui devait être fait entre 16 et 18 ans est supprimé.
Chez les adultes
Les études ont montré que la durée de protection des vaccins diphtérie, tétanos, polio (dTP), est très supérieure à dix ans.
Cela permet de proposer des rendez-vous de vaccination à âges fixes : 25 ans, 45 ans et 65 ans.
A partir de 65 ans, compte tenu du vieillissement (immunosénescence), les rendez-vous vaccinaux sont réalisés aux âges de 75, 85 et 95 ans.
Vaccination et rappels :
Être à jour, c'est être protégé toute la vie
La vaccination, à quoi ça sert ?
La vaccination est un moyen de prévention indispensable contre certaines maladies infectieuses (tétanos, rougeole, coqueluche, méningite...).
Son bénéfice est double : elle permet de se protéger mais aussi de protéger les autres, notamment les personnes les plus fragiles de son entourage (nouveau-nés, femmes enceintes, personnes qui souffrent d'une affection chronique ou temporaire contre-indiquant la vaccination, personnes âgées).
La durée de protection d'un vaccin dépend de nombreux paramètres : âge, type de vaccin utilisé, présence ou non d'adjuvant, etc.
Certaines maladies ne nécessitent qu'une seule dose pour être protégé tout au long de sa vie, alors que d'autres maladies impliquent des rappels réguliers y compris à l'adolescence et à l'âge adulte pour maintenir l'efficacité de la protection.
Que pensent les Français de la vaccination ?
La population française est majoritairement favorable à la vaccination : 81 % des personnes interrogées en avril 2011 y étaient globalement favorables (1).
Les opinions varient selon la nature de la vaccination, ainsi seulement 1 % des Français se déclaraient défavorables au vaccin ROR et 9 % d'entre-eux étaient défavorables à la vaccination contre l'hépatite B (VHB).
D'après le Baromètre Santé 2010 de l'Inpes (2), plus d'un quart (28 %) des Français de 15 à 79 ans ne connaît pas la nature de sa dernière vaccination (48 % parmi les 15-30 ans) et près d'un sur cinq (19 %) estime ne pas être à jour de ses vaccinations.
Ces résultats montrent tout l'intérêt de poursuivre les efforts d'information auprès de la population sur les bénéfices de chacune des vaccinations et l'importance d'être à jour.
(1) Enquête Inpes - Avril 2011.
(2) Institut national de prévention et d'éducation pour la santé. Baromètre santé 2010. Saint-Denis: éditions Inpes (à paraître).
Avoir ses vaccins « à jour », qu'est-cela que ça veut dire ?
« Être à jour » de ses vaccinations, c'est avoir reçu les vaccins recommandés en fonction de son âge et de ses risques, avec le bon nombre de doses de vaccin nécessaires pour être protégé.
Mais si on n'est pas à jour, il n'est pas nécessaire de tout recommencer, il suffit de reprendre la vaccination au stade où elle a été interrompue et de compléter la vaccination.
C'est ce qu'on appelle le « rattrapage ».
Il est important de penser à faire inscrire les vaccinations dans son carnet de santé ou dans son carnet de vaccination afin de savoir contre quelles maladies infectieuses on est protégé.
Cette inscription permet par ailleurs d'assurer un suivi précis des vaccinations nécessitant un rappel.
Qu'est-ce que le « Calendrier des vaccinations » ?
Le calendrier des vaccinations récapitule les vaccinations nécessaires, en fonction de l'âge et des risques, pour être protégé efficacement tout au long de la vie contre certaines maladies.
Il est rendu public chaque année par le ministre de la santé qui s'appuie sur l'expertise du Haut conseil de la santé publique et en particulier du comité technique des vaccinations (CTV).
Pourquoi faut-il être vacciné contre certaines maladies au-delà de l'enfance ?
Certaines maladies sont considérées comme des maladies infantiles et bénignes.
Or, elles peuvent provoquer des complications physiques ou neurologiques graves, voire le décès.
C'est pourquoi il est nécessaire d'être vacciné et de faire les rappels ou mises à jour des vaccins même à l'adolescence et à l'âge adulte.
La rougeole
L'épidémie, qui a débuté en France en 2008, a touché les enfants mais aussi les adolescents et les jeunes adultes.
Au total, pour la période 2008-2012, plus de 23 000 cas de rougeoles ont été déclarés à l'Institut de veille sanitaire (InVS).
La moitié de ces cas concernait des personnes de 15 ans et plus, dont un tiers a été hospitalisé.
Le bilan de l'année 2011 a été particulièrement lourd avec près de 15 000 cas déclarés dont 714 pneumopathies graves, 16 cas avec complications neurologiques et 6 décès.
En 2012, 859 cas ont été notifiés entraînant 3 cas d'encéphalite et 32 pneumopathies graves.
Au cours de cette épidémie, 80 % des cas n'étaient pas du tout vaccinés et 14,5 %, n'avaient reçu qu'une seule dose.
La couverture vaccinale (avec deux doses) doit, en effet, être de 95 % pour interrompre la transmission de la rougeole.
Depuis 2011, la vaccination complète avec deux doses est donc fortement recommandée pour toute personne née depuis 1980 (une vaccination à deux doses était déjà recommandée pour les personnes nées depuis 1992).
La varicelle
La varicelle peut être grave : nouveaux nés, adolescents, jeunes adultes et les personnes immunodéprimées sont exposés à des formes de varicelle qui s'accompagnent souvent de complications (surinfections cutanées, encéphalites, pneumopathies).
Chez les femmes enceintes, le risque est de contaminer le foetus ou le nouveauné.
La rubéole
Cette maladie peut avoir des conséquences graves quand elle survient chez une femme enceinte.
Elle peut entraîner de graves malformations chez le foetus (rubéole congénitale) pouvant mener à une interruption médicale de grossesse.
La coqueluche
La coqueluche représente la première cause de décès par infection bactérienne chez les nourrissons de moins de 3 mois.
Entre 2002 et 2008, les parents et la fratrie étaient à l'origine de la contamination dans 78 % des cas.
L'hépatite B (l'infection à VHB)
L'hépatite B entraîne des lésions du foie quand elle est chronique, pouvant être responsables de cirrhoses ou de cancers du foie.
Cette maladie provoque environ 1 500 décès par an.
L'infection à papillomavirus humains
Les lésions génitales précancéreuses provoquées par les papillomavirus humains peuvent, dans certains cas, évoluer vers des cancers du col de l'utérus.
En 2010, seules 37 % des jeunes filles âgées de 17 ans avaient reçu les 3 doses de vaccin recommandées.
Les infections invasives à méningocoque
Les infections invasives à méningocoque sont particulièrement graves et peuvent être mortelles dans 10 % des cas pour la méningite et dans 30 % des cas pour le « purpura fulminans ».
Qui peut me vacciner ?
Les vaccinations peuvent être effectuées :
Combien me coûte la vaccination ?
La plupart des vaccinations (achat du vaccin et injection) mentionnées dans le calendrier des vaccinations sont gratuites (le patient n'avance pas d'argent), quand elles sont effectuées par les centres de vaccination du secteur public.
Si la vaccination est réalisée par le médecin traitant ou par une infirmière (sur prescription du médecin traitant), elle est prise en charge par l'Assurance maladie respectivement à 70 % et à 60 %.
Les vaccins protégeant contre les maladies suivantes sont remboursés à 65 % sur prescription médicale : coqueluche, diphtérie, tétanos, rougeole, oreillons, rubéole, poliomyélite (ou polio), tuberculose, varicelle, hépatite B, infections à haemophilus influenzae B, infections à papillomavirus humains (HPV), infections à pneumocoque, infection invasive à méningocoque du sérogroupe C. La partie restante est généralement remboursée par les mutuelles.
Le ROR est le seul vaccin pris en charge à 100 % par l'Assurance maladie pour les enfants jusqu'à 17 ans inclus.
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