L'été arrive, ne mettez pas en vacances votre traitement

Novartis rappelle que les traitements ont cours toute l'année, y compris à la belle saison et pendant les vacances.

Publié le 29 mai 2008

  • Le départ en vacances est souvent synonyme de rupture avec le quotidien, dépaysement, détente et envie d’oublier ses soucis, qui se traduit aussi pour les personnes souffrant de maladie chronique, par l’aspiration à mettre entre parenthèses son traitement.
  • Or, cet arrêt temporaire de traitement peut entraîner, par exemple, une diminution du contrôle et une exacerbation de l’asthme, en même temps que l’arrivée du climat automnal et le stress de la rentrée.
  • Pour accompagner et aider les patients à mieux vivre au quotidien avec leur asthme, Novartis et l’association Asthme & Allergies lancent une campagne d’information : des affiches dans les écoles de l’asthme et les cabinets de pneumologie pour sensibiliser sur l’arrêt estival du traitement, ainsi qu’une brochure pratique et ludique pour bien préparer son départ en vacances.
  • La difficulté à prendre un traitement régulier dans les maladies chroniques telles que l’asthme est souvent exacerbée en période de vacances où le patient change ses habitudes et aspire à oublier sa pathologie. Or, ce comportement n’est pas sans conséquence sur le contrôle de l’asthme. On dénombre en France 3,5 millions de personnes asthmatiques et cet asthme est d’origine allergique dans 70 à 80 % des cas. Afin d’aider le patient à bien vivre avec son asthme pendant l’été, Novartis et l’association Asthme & Allergies lancent une campagne d’information pour sensibiliser le patient et lui prodiguer des conseils utiles pour partir en vacances en toute sérénité.

    Selon l’OMS, 50 % des personnes souffrant de maladie chronique n’observent pas correctement leur traitemen. Chez les personnes asthmatiques, ce manque d’observance est très variable, mais peut aller jusqu’à 60 % voire 80 % selon les populations et les critères utilisés

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    « Les personnes asthmatiques ont souvent des difficultés à accepter qu’ils souffrent d’une maladie chronique. En effet, la maladie étant parfois silencieuse et marquée par des crises plus où moins fréquentes, ils éprouvent des difficultés à se résigner à prendre un traitement au long cours. Pourtant cette bonne observance est une des clés d’un contrôle optimal. » rappelle le Pr Marc Humbert, pneumologue à l’hôpital Antoine Béclère à Clamart. Il est dès lors nécessaire de bien expliquer au patient la physiopathologie de l’asthme qui implique des périodes d’absence de symptômes mais qui nécessite cependant un traitement régulier.

    Vacances, j’oublie tout !

    Or, la période des vacances est souvent synonyme de changement des habitudes, de dépaysement, d’envie d’oublier les soucis quotidiens. « Non seulement le patient ne dispose plus des repères habituels qui sont associés à la prise du traitement, mais il aspire à se libérer de cette contrainte pour apprécier l’insouciance des vacances ! La période des pollens terminée, le climat chaud et sec de l’été, un stress moindre peuvent d’ailleurs contribuer à une sensation de mieux être qui motivent le patient à être moins observant » explique le Pr Marc Humbert. La diminution des symptômes peut inciter certains patients à ne pas prendre leur traitement.

    Au-delà des ressorts psychologiques et physiologiques, ce sont parfois des raisons pratiques qui expliquent cet arrêt temporaire de traitement : renouvellement de l’ordonnance avant de partir, provision suffisante de traitement.

    « Il y a deux ans, raconte Michel Vergé, patient asthmatique, j’avais prévu de partir un mois en vacances pendant l’été. A l’époque, je n’avais pas la possibilité de trouver mon traitement sur mon lieu de vacances, cela aurait nécessité que j’interrompe mon séjour pour assurer la prise de mon traitement. Or, au mois de novembre, j’ai ressenti une forte exacerbation de mon asthme sévère d’origine allergique. Ma capacité respiratoire avait diminué de moitié et ma toux avait repris. »

    Attention au retour de bâton : mauvais contrôle et ses conséquences potentielles

    «Le patient évoque volontiers spontanément cet arrêt de traitement estival en consultation à son retour de vacances, car il n’en ressent pas encore les effets. Or, cet arrêt temporaire de traitement provoque non seulement au bout de quelques semaines une diminution du contrôle de l’asthme, qui coïncide alors avec la période automnale plus humide et le retour au stress de la vie quotidienne, qui viennent accentuer ces symptômes » souligne le Pr Marc Humbert.

    Il convient alors de dialoguer avec le patient avant son départ, pour lui prodiguer quelques bons conseils afin qu’il puisse profiter des bienfaits des vacances sans aggravation des symptômes de son asthme a posteriori :

  • dans la liste des bagages, penser à emporter son ordonnance et ses médicaments habituels ;
  • pendant le séjour, veiller aux situations à risque : effort physique, environnement intérieur du lieu de villégiature (acariens, poils d’animaux, moisissures, tabac…) et cadre extérieur (pollens, pollution…).
  • Une campagne pour interpeller et accompagner le patient sur le chemin des vacances

    Afin d’inciter les professionnels de santé et les patients à dialoguer avant les départs en vacances et éviter cet arrêt potentiel de traitement, Novartis et l’association Asthme & Allergies se sont associés pour mettre à leur disposition :

  • des affiches dans les cabinets de pneumologie et les écoles de l’asthme pour sensibiliser sur l’arrêt estival de traitement à travers l’image de l’animal de compagnie que certains abandonnent sur la route des vacances ;
  • des brochures prodiguant des conseils pratiques pour bien préparer son départ en vacances, sur un ton ludique qui donne un avant goût de farniente. Au menu : sudoku, rébus, mots croisés et texte à trous.
  • Les vacances sont synonymes de repos et de détente, raison de plus pour continuer à prendre soin de soi !

    « Les traitements de fond sont dans la plupart des cas très efficaces. Les asthmatiques sont soulagés, se sentent beaucoup mieux, ont tendance à oublier leur maladie et la tentation d’arrêter le traitement est très forte. C’est d’autant plus vrai en période de vacances, moment de détente par excellence où l’on limite les contraintes. Il n’est pas toujours facile d’intégrer la notion que l’on doit se traiter lorsque l’on va bien… pour éviter d’aller mal ! » rappelle Christine Rolland, Directrice de l’association Asthme & Allergies.


    A propos de l’association Asthme & Allergies

    Asthme & Allergies est une association à but non lucratif, régie par la loi 1901, dont les principaux objectifs sont d’informer et soutenir les patients asthmatiques, les parents d’enfants asthmatiques, ainsi que les médecins et les professionnels de santé. Les supports et moyens utilisés pour délivrer l’information sont variés : brochures gratuites, journal « Asthme & Allergies Infos », site internet, numéro vert (appel gratuit) pour le grand public et les professionnels de santé, aide aux associations de patients, coordination d’actions dans de nombreuses villes lors de la Journée Mondiale de l’Asthme, de la Journée Française de l’Allergie, etc. Les États généraux de l’asthme et de l’allergie rassemblent chaque année, professionnels de santé et asthmatiques à travers une journée d’échanges et d’information.
    Numéro vert ASTHME & ALLERGIES INFOS SERVICE : 0 800 19 20 21 ou email : www.asthme-allergies.org.


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